Les alcools bretons

Il existe un cliché disant que les bretons boivent beaucoup d’alcool. Nous vous laisserons faire votre propre avis là-dessus, mais dans tous les cas, ils en produisent plusieurs. Retrouvez ci-dessous quelques-uns des alcools bretons, issus de leur créativité !
Vous verrez, on peut remarquer une quasi-omniprésence de la pomme, car celle-ci était beaucoup cultivée sur le territoire breton. Le climat doux et humide de la région permettait aux pommiers de produire des pommes de bonne qualité au goût équilibré.
1. Le cidre
Tout le monde connaît le cidre. Cet alcool pétillant à base de pomme dont la paternité se dispute entre la Normandie et la Bretagne (un peu comme le Mont Saint-Michel) serait en fait originaire… de la Rome Antique ! A l’époque, ils appelaient cela du vin de pomme. Pour faire du cidre, il faut tout d’abord des pommes à cidre, que l’on va presser pour obtenir du jus. Ce dernier va fermenter grâce aux levures présentes sur la peau des pommes, qui vont ainsi transformer les sucres en alcool. Par la suite, les bulles se formeront, et voilà.
Au total, une tonne de pommes pourra donner 650 litres de cidre, rien que ça !
2. L’hydromel
L’hydromel, c’est en quelque sorte du « vin de miel ». Il s’agirait de l’une des premières boissons alcoolisées à avoir été consommées par l’homme ! On l’obtient en mélangeant de l’eau et du miel, miel dont les levures vont permettre la création d’une fermentation alcoolique. Le goût et l’aspect de l’hydromel vont varier dépendamment du miel utilisé pour son élaboration. En Bretagne, on utilisait traditionnellement du miel de sarrasin, mais suite au déclin de la plante dans la région, les producteurs se sont tournés vers d’autres miels. L’hydromel sert de base à un autre alcool breton que nous évoquons au point suivant : le chouchen.
3. Le chouchen
Le chouchen c’est en réalité de l’hydromel, auquel on a ajouté du jus de pomme. On y retrouve donc de l’eau, du miel, ainsi que du jus de pomme, et ce sont les levures présentes dans ces deux derniers qui vont créer la fermentation alcoolique. On le consomme généralement frais, à l’apéritif. Il existe également une variante du chouchen, le chufere, qui est réalisé avec du cidre et non du jus de pomme.
4. Le lambig
Le lambig est une eau de vie de cidre. Sa fabrication consiste à faire bouillir du cidre, puis de récupérer les vapeurs d’alcool. Après refroidissement, on obtient une eau de vie titrant à 70 degrés d’alcool ! A partir de là, certains vont le garder tel quel, mais la plupart du temps on y ajoutera de l’eau afin de le ramener à une cinquantaine de degrés. Il est ensuite vieilli en fût de chêne pendant au moins deux ans.
Le lambig possède une AOC, qui garantit sa production dans l’un des 5 départements de la Bretagne historique (Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan, et Loire-Atlantique). On peut également le retrouver sous l’appellation « Fine Bretagne », sous les mêmes critères.
5. Le whisky
Le premier whisky breton est né dans les années 1980 à Lannion, sous l’impulsion de la distillerie Warenghem. Aujourd’hui, 5 producteurs se sont réunis sous la forme de « Fédération Du Whisky De Bretagne », et ont mis en place un cahier des charges afin d’obtenir une IGP. C’est ainsi qu’est née l’IGP Whisky Breton en 2015. Aujourd’hui, ce sont plus de 200 000 litres de Whisky Breton qui sont produits chaque année.
6. Le pommeau
Le pommeau de Bretagne, sous l’égide d’une AOC depuis 1997, est ce que l’on appelle une mistelle. Il s’agit d’un assemblage de jus de pomme et de lambig, qui va ensuite vieillir en fût de chêne pendant 14 mois au minimum. On le consomme généralement à l’apéritif ou en digestif, mais c’est aussi délicieux pour accompagner les fromages ou desserts.
7. La bière
En 2020, on comptait environ 150 brasseries en Bretagne, proposant 1000 références au total ! Des plus classiques aux plus originales, certaines y intègrent même d’autres produits régionaux comme l’eau de mer ou le sarrasin. Il y en a donc pour tous les goûts !

Les différents alcools bretons sont disponibles chez plusieurs de nos chers partenaires gourmands !
Yech’ed mat 😉