Rencontre avec Aline, de La Marmite Bretonne
Aujourd’hui, nous parton à la rencontre d’Aline, qui travaille pour La Marmite Bretonne depuis presque le tout début de l’entreprise.

Peux-tu nous présenter La Marmite Bretonne ?
Loïk et Elisabeth ont créé l’entreprise il y a à peu près 6 ans. On commercialise depuis 5 ans, et on est 4 à travailler ici à l’année, dont 2 salariées. Ma collègue est plutôt en production avec Loïk, tandis que je suis plutôt à la vente. L’idée, c’est de ne travailler que du végétal, bio, uniquement des ingrédients bretons, et que du frais. On achète aux maraîchers au fil des saisons, et on adapte les recettes en fonction tout au long de l’année. Nos recettes sont à la fois saines et naturelles, et toute la gamme est sans produits laitiers, ni additifs, ni conservateurs.
Quel a été le déclic pour créer La Marmite Bretonne ?
Loïk et Elisabeth travaillaient tous les deux à Paris, chacun dans des domaines différents, et ils ont eu l’envie de faire des choses qui ont du sens. Ils recherchaient ce genre de produits, des choses saines et naturelles en conserve, mais comme ils n’en trouvaient pas, ça a déclenché le projet de La Marmite Bretonne !
Comment sélectionnez-vous vos matières premières ?
C’est toujours 100% breton, puis on adapte en fonction de ce qu’on trouve ! On travaille avec les maraîchers autour de chez nous, mais par exemple pour l’artichaut c’est Finistère-Nord. Sur chaque pot, vous avez une traçabilité : il y a un QR Code qui vous ramène sur le site de la Marmite Bretonne, qui affiche une carte de la Bretagne avec le nom de chaque producteur. C’est une véritable volonté de transparence. Cela a été mis en place dès le début de l’entreprise, et Elisabeth et Loïk ont même reçu un prix pour cette innovation.
Qui est à l’origine des recettes ?
C’est un travail d’équipe ! Après, sur les marchés j’ai des retours sur ce qu’aimeraient les gens, de leurs attentes. Mais tout dépend de ce que proposent les maraîchers. Ensuite, on fait des tests avec les ingrédients qu’on a au même moment, on goûte et on voit ce qui nous convient.
D’où vient cet engagement sur le local ?
Peut-il mener à une certaine frustration sur la création de produits ?
En Bretagne, on a une quantité de producteurs et une source de légumes en bio formidable. On a tout ce qu’il faut à côté, alors pourquoi chercher ailleurs ? Et l’idée, c’est de faire vivre le territoire. Ensuite, par exemple, si les gens aiment les choses poivrées, c’est compliqué. On n’a pas de poivre en Bretagne, alors on met autre chose. Quand on veut apporter une pointe acidulée, on ne va pas mettre du citron, donc on a mis du vinaigre de cidre de Carnac. L’idée c’est d’adapter, de creuser. Mais on a plein de possibilités et on n’a pas tout exploité alors on a de la marge !
Quel est votre meilleure vente ?
Celui qui plaît le plus et qu’on garde pour la vente directe parce que c’est un vrai boulot, c’est le tartinable d’artichaut. On lève les cœurs à la main, donc on récupère 10-12 % sur 100 kg d’artichauts. Et dans le pot, on a 92% de cœur, de l’ail, de l’huile de colza et du sel. Donc c’est un gros boulot, qui plaît ! Et puis on a aussi tous nos pestos bretons ! On a remplacé les pignons de pin par du sarrasin et l’huile d’olive par du colza. On les fait au basilic (classique), coriandre, et persil. C’est super avec du poisson, froid ou chaud…
Combien avez-vous de références ?
On fait des soupes, des purées de légumes, des lentilles, des sauces et des purées de pommes. On a aussi des plats, avec une base de légumes et du sarrasin qui est riche en protéines, donc c’est complet. En tout, on a à peu près une soixantaine de références.
Et toi, Aline, quel est ton produit favori ?
J’adore betterave chioggia et sarrasin, parce que c’est surprenant ! On a la couleur blanche de cette betterave, on a le côté sucré et acidulé amené par le vinaigre de cidre… j’adore celui-là. On laisse vraiment réduire pour avoir cette texture, c’est très bon. Mais j’ai vraiment du mal à les départager, ils sont tous différents !
Retrouvez Aline et toute l’équipe de La Marmite Bretonne lors du Food Tour Au Détour d’Auray !