Rencontre avec Mathilde, de la Biscuiterie des Vénètes

Mathilde et Xavier Biscuiterie des Vénètes
Mathilde et Xavier Gicquel on fondé la Biscuiterie des Vénètes

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Mathilde Gicquel. Elle et son mari, Xavier, ont changé de vie en 2010 pour fonder la Biscuiterie des Vénètes.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Mathilde Gicquel, et avec mon mari, nous avons créé la Biscuiterie des Vénètes en 2010 suite à un changement de vie pour tous les deux. Mon mari était responsable d’un groupe agroalimentaire et moi j’étais enseignante, mais on avait envie de travailler ensemble avec de bons produits. Donc on est revenus en Bretagne, d’où mon mari est originaire. Il vient des Côtes d’Armor, et il venait en vacances sur la presqu’île de Rhuys, donc c’était l’endroit idéal. En 2010 on a donc démarré tous les deux, et au fur et à mesure des années, la gamme s’est étoffée. Les produits plaisaient donc au bout d’un an on a eu quelqu’un en fabrication avec nous, puis une deuxième personne. On a agrandi la boutique en 2013, et en 2018 on s’est installés sur le site du Hézo, où on est actuellement.

Quel a été le déclic pour lancer la biscuiterie ?

Ce qu’on voulait, c’était vraiment de travailler des bons produits. On était sensibles à tout ce qui est biscuits, gâteaux… et donc on a choisi des matières premières de qualité. On n’utilise pas de colorants, pas d’additifs, pas de conservateurs, et on revisite un peu les recettes bretonnes traditionnelles.

Avec combien et quels produits avez-vous commencé ?

On a démarré avec quelques biscuits sucrés, mais également dès le début, on avait quelques biscuits salés pour l’apéritif et des cakes. Mais tout de suite, on a eu aussi eu des biscuits salés.
Au début, on avait peut-être une petite dizaine de références. Aujourd’hui, on a 9 fois de plus ! Heureusement qu’il y a de la place ici !

Où vous étiez-vous installés, au début ?

Au début, on était dans le village de Saint-Armel. C’était vraiment dans le garage qu’on avait aménagé à la fois en boutique et en atelier. Ca faisait une trentaine de mètres carrés, c’était vraiment au bout de la maison. C’est pour ça qu’en 2013, on avait fait une boutique un petit peu plus grande. Et après on a manqué de stockage, donc on a hésité à agrandir là-bas, mais en 2017 on a eu l’opportunité de ce terrain-là qui est devenu une zone artisanale. On a vraiment pu faire un bâtiment comme on souhaitait plutôt que de pousser les murs.

Qui est à l’origine des recettes ?

C’est nous ! Au début, on était tous les deux et on faisait nos petits tests, on faisait des dégustations. Aujourd’hui, on a aussi quelqu’un, un responsable de production avec qui on fait de la recherche et développement, mais on le fait aussi avec le reste de l’équipe.

Vous êtes nombreux à travailler à la Biscuiterie des Vénètes ?

Aujourd’hui, avec nous, on est 15. Ils sont 6 ou 7 en fabrication, il y en a pour la boutique, pour la partie commerciale, pour la communication et la qualité. On est une petite structure, mais avec chacun son rôle. Mais tout ça, c’est un réel travail d’équipe ; on peut changer, aider les autres si besoin !

Il y a toute cette partie biscuiterie, mais il y a aussi une partie "marché", avec le Marché des Vénètes.
C’est vous qui êtes derrière tout ça ?

Oui, et ça, c’est une des conséquences du premier confinement. Nous, en tant que boutique alimentaire, on avait le droit de rester ouverts. Mais autant vous dire qu’au début, les gâteaux, ce n’était pas la priorité des gens. Par contre, les gens cherchaient dans le secteur à faire des courses de dépannage. On vendait déjà quelques produits d’épicerie, des produits français, bretons. Et là, on s’est mis à développer un peu la gamme, puis les fruits, les légumes…

Quand on a voulu arrêter tout ça, les clients n’étaient pas très contents. Donc on s’est dit OK, on lance le Marché des Vénètes. Deux de nos salariés qui avaient beaucoup de connaissances en fromage et autres se sont associés avec nous, et ce sont elles qui gèrent la partie marché des Vénètes. Du coup, on a développé un vrai rayon de fromage, de produits traiteur, de produits régionaux… On a aussi des produits d’un peu partout, puisqu’on est destinés à une clientèle de toute l’année. Forcément, on travaille des produits bretons, mais on travaille des produits italiens, corses… et toujours en cherchant des produits de qualité. On fait très attention aux ingrédients utilisés et puis au contact avec les producteurs.

Quel est votre produit phare ?

Notre produit phare aujourd’hui, c’est le Breizh Toast. C’est un toast qu’on a justement développé comme on vendait des tartinades et des rillettes de poisson. On avait cette problématique de proposer du pain ou des croutons, mais ça ne nous plaisait pas. Donc on a réfléchi, et on a mis 2 ans pour développer le produit complètement. On avait vraiment à cœur de faire un bon produit. Donc c’est un toast 100 % sarrasin avec des graines qu’on mange seul et ou tartiné. Et on l’a décliné, mais c’est vraiment le produit phare. On est les seuls à le faire, et on est très fiers de ce produit !

Et vous, quel est ton produit préféré ?

En salé un Breizh Toast, et en sucré Le p’tit Vénète noisette grillée, c’est mon péché mignon.

Et pour terminer, quel est ton endroit préféré dans le Morbihan ?

J’aime beaucoup Saint-Armel, les bords du Golfe, mais j’aime bien aussi côté océan, sur la Presqu’île. C’est magnifique.

Retrouvez Mathilde, Xavier et toute l’équipe de la Biscuiterie des Vénètes chaque jeudi lors du Food Tour Tribord !